La sécurité en entreprise ou en collectivité locale (conseils généraux, mairies, établissements recevant du public…) est devenue, avec la prise de conscience face aux risques, un domaine incontournable. Cette prise de conscience, qui n'évolue malheureusement qu'au fur et à mesure des accidents industriels (grands incendies, explosions, pollutions etc...), suit par ailleurs les avancées technologiques.
Trois exemples illustrent cette évolution de notre conscience du risque :
Chaque activité, de toute nature que ce soit, engendre des risques plus ou moins prononcés pour l'Homme, ses biens et l'environnement qui l'entoure. Afin de minimiser l'occurrence de ces risques (et donc de diminuer les conséquences qui en découlent) et ses conséquences, de nouveaux métiers sont apparus.
Ces métiers, que l'on assimilera à « la sécurité » dans son sens le plus large, visent à protéger notamment :
La sécurité au travail repose sur des principes logiques, que l'on retrouvera par exemple dans les principes énoncés dans le Code du Travail :
N'oubliez pas que malgré la présence de ces nouvelles professions, la sécurité au travail n'est pas que du ressort de spécialistes, c'est aussi l'affaire de tous. En effet, chacun a son propre rôle :
Ce sont les politiques et les procédures qui permettent d'éviter les intrusions (confidentialité), les incohérences (intégrité) et les pannes (disponibilité) des systèmes d'information, et qui définissent les règles d'authentification.
La sécurité des systèmes d'information est un domaine particulièrement stratégique de la sécurité, car, à travers les systèmes de contrôle, les systèmes de gestion, et d'une façon générale à travers l'ingénierie des systèmes, elle doit s'intéresser à l'interopérabilité des systèmes, et faire en sorte que la sécurité soit obtenue au travers de standards et de normes de description des structures de données.
La sécurité des transports est un thème de plus en plus sensible, en raison de l'interconnexion des réseaux de transport (intermodalité) et du transport de matières dangereuses.
Les différents types de sécurité correspondent aux modes de transport :
Un quartier de haute sécurité (QHS) est un quartier de haute surveillance dans une prison. Les matons sont des prisonniers exerçant des taches pour la prison ce qui peut diminuer les peines d'emprisonnement.
La sécurité privée inclut diverses activités en fonction des pays, telles que d'une part les sociétés militaires privées, d'autre part la surveillance, le transport de fonds ou laprotection physique des personnes à la demande et au bénéfice de particuliers ou de sociétés (voir Sécurité privée en France).
Les professions de sécurité privée peuvent également englober d'autres activités comme, par exemple au Canada, les entreprises de serrurerie1, mais aussi les activités de conseil en sécurité ou les systèmes électroniques de sécurité (alarmes).
En France la sécurité privée englobe les agences de recherches privées comme le rappelle un avis de la Commission nationale de déontologie de la sécurité qui confirme sa compétence sur les détectives privés2.
Courant 2011 les sociétés d'intelligence économiques devaient être incluses dans un titre III de la loi sur les professions de sécurité privée, mais les dispositions ont été annulése par le Conseil constitutionnel3 et la loi du 14 mars 2011 a donc été promulguée sans le chapitre concernant cette activité qui, dès l'instant où elle effectue des investigations, tombe donc sous le coup du titre II de ce texte relatif aux agences de recherches privées.
En Belgique les professions de sécurité englobent également les alarmes.
Lorsque la sécurité des biens et personnes devient une obsession au sein d'une société, on parle de sécuritarisme ou esprit sécuritaire.
La notion de sécurité met en relation les milieux techniques et humains : elle touche directement la formation des personnes
Dans le domaine de l’ingénierie, cette approche est vérifiée de manière formelle . Dans le domaine des services, on parle aussi de sûreté.
Un système de sécurité est constitué des éléments suivants :
Pour un État, une politique de sécurité constitue un élément central du système de sécurité découlant du modèle de sécurité que cet État a édifié. Elle consiste :
Pour une organisation régionale telle que l’Union européenne, une politique commune de sécurité constitue un élément central du système de sécurité découlant du modèle de sécurité que cette organisation a édifié. Elle consiste :
Les garanties négatives de sécurité consistent en un engagement d'une entité compétente en matière de sécurité et de la collectivité qu’elle rassemble à ne pas recourir ou menacer de recourir à des mesures coercitives à l’encontre de quiconque qui ne ferait courir aucun risque ou aucune menace sur la vie et les activités collectives et individuelles à l’intérieur de ses frontières (lorsqu’il s’agit de sécurité intérieure) ou à l’encontre de tiers parties à des traités, conventions, protocoles ou accords ayant trait à la sécurité (lorsqu’il s’agit de sécurité extérieure ou de sécurité internationale).
Les garanties positives de sécurité consolident les garanties négatives en engageant cette entité à prendre des mesures appropriées en cas de violation des obligations découlant de son droit interne (lorsqu’il s’agit de sécurité intérieure), ou des obligations découlant des traités, conventions, protocoles et accords ayant trait à la sécurité (lorsqu’il s’agit de sécurité extérieure ou de sécurité internationale). Ces dernières consistent en un grand nombre de mesures dédiées qui sont conçues et mises en œuvre de manière à permettre à cet acteur régional d’accomplir les fonctions opérationnelles suivantes :
Les mesures de confiance attachées à une politique de sécurité consistent principalement en des actions pacifiques de contrôle ou de vérification du respect d’obligations découlant de traités, conventions ou accords, qui sont entreprises dans le cadre d’un mandat international et qui sont régies par des codes de procédure définis et adoptés par la Communauté internationale.
Les mesures de réassurance consistent en la conclusion d’alliances, d’accords de sécurité et/ou de défense, et en l’établissement de Conventions et de Traités ayant pour objet la consolidation d’une dynamique de sécurité collective (ONU), de défense collective (OTAN), et/ou de sécurité coopérative (OSCE).
Les mesures de sécurité sont des actions destinées à procurer ou à garantir la sécurité. On distingue :